Kesseliens, kesseliennes, oaiens, oaiennes, (ça ressemble à païens, païennes, avec un problème de typo...) Cette semaine, nouveauté en test : il y a des rubriques.

1. Edito de l’oaio

Cette semaine, mon éditorial est un peu cucul la praline. Préparez-vous à un récit horriblement pontifiant sur le sens de l’effort, la persévérance, la foi en soi et l’humilité devant le succès mérité qui finit toujours par arriver (dans les histoires).

Non, sérieusement, depuis quelques mois, que ce soit avec Oaio (mes chansons en solo et trio), ou “Adieu, Misère !” (chants de travail et sur le travail, avec Pollyanna), tous nos spectacles sont COMPLETS. Au moins une heure avant le début ! (chacun sa joie).

Il y a un inconfort qui ne me quittera peut-être jamais : harceler les ami·es et la famille, quand on débute, et même quand on ne débute plus, pour qu’i·elles viennent au concert, pour ne pas jouer devant personne. Devoir être relou. Mes soutiens de la première heure, vous vous reconnaissez, je vous aime. J’ai tendance à oublier que maintenant je n’ai plus (toujours) besoin de faire ça et que je peux juste me détendre, car il y aura des gens. Et parfois même, qui reviennent d’un spectacle sur l’autre. A vous aussi, merci.

2. J’essaie de réfléchir

La semaine dernière, j’essayais de réfléchir sur les réseaux sociaux et l’autopromo. Cette semaine, pas du tout.

Mardi dernier on a joué une version improvisée de Oaio en trio au Ballet du Nord, pour 100 danseur·euses, en impro aussi, sous la direction de Sylvain Groud (c’est le chef). Moi, l’improvisation, c’est pas trop mon truc à la base, sans doute à cause du fait que j’ai en permanence dans la tête une voix qui m’insulte en me disant que je suis ridicule et détestable quoi que je fasse, et que apparemment ça n’aide pas pour le lâcher-prise.

Mais là, il s’est passé un truc vraiment intéressant, dans ce studio de danse immense avec son sol en plastique et ses moulures au plafond : la voix s’est pas arrêtée (faut pas rêver), mais je l’entendais moins bien, pendant qu’on faisait de l’expérimentation vielle-sylphyo-voix et que des gens fous mais très sains d’esprit accordaient leur mouvements à la musique chelou qu’on produisait.

Je crois que je sais pourquoi : ce n’était pas un public. C’était des participant·es. Et ça, ça change tout. On était ensemble en train de faire quelque chose. Et je n’était plus en train de me juger. C’est déjà pas mal.

3. Se voir en vrai

Le stage de chant à Tourcoing pour les ados à la Toussaint : infos ici

Les dates Oaio : ici

Les dates Adieu, Misère :

08.10.24 Méricourt (62) @ La Gare, 18h30, gratuit. Ouverture des portes à 18h avec une exposition sur les corons, concert à 18h30.
18.10.24 Leffrinckoucke (59) @ ZUM Theatre, 19h30, COMPLET
04.12.24 Bouvigny-Boyeffles (62) @ Eglise Saint-Martin (sans machine)
A noter:
15.01.24 Paris @ Théâtre Auguste (la billetterie ouvrira fin octobre).
18.01.24 Saint-Ouen-d'Attez (27) @ P'tit Bar (sans machine)

4. Courrier des lecteurices

Cette rubrique sera réservée aux abonné·es, parce que certaines choses doivent rester entre nous.

Suite à la dernière lettre, j’ai reçu ce message d’Alain :

“Toutes les tentatives pour échapper aux soucis de cervicales sont à encourager. Alors droit devant et ne te retourne pas. {…} Tu évoques l'hirondelle, je te partage une citation de Jules Renard qui date de 1901 qui me plait :

"L’accent circonflexe est l’hirondelle de l’écriture".”

Vous voulez atterrir dans le courrier des lecteurices ? Rien de plus simple : un peu de flatterie, ou bien quelque chose de très vilain ça marche aussi, ou bien une annonce, de la musique, un lien…

A la prochaine, et surtout, si vous avez détesté, ne vous désabonnez pas, envoyez-moi plutôt un message horrible !